Essai de la Kia Cerato : l’évolution dans la continuité
Publié le : 2013-07-11
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Kia a voulu monter en gamme et elle s’est donnée les moyens de ses ambitions, la marque coréenne a amorcé une véritable marche vers le progrès depuis quelques années, cette stratégie aspire à propulser Kia au panthéon des constructeurs automobiles, et la Cerato en est désormais le symbole, compacte à vocation mondiale qui s’est autoproclamée le titre de « modèle le plus réussi de Kia ». Nous avons essayé la Cerato destinée à l’Algérie en finition SX.
Esthétique
Peu importe la désignation donnée (Cerato, K3 ou Forte au gré des marchés), cette nouvelle berline compacte est vouée à une implantation internationale visant 130 pays, produite intégralement en Corée et dessinée par Peter Shreyer, désormais incontournable chef designer de la marque, qui de par son coup de crayon avec son fameux « tiger nose » représente à lui seul le renouveau de Kia.
D’abord parlons taille, cette Cerato gagne 3cm en longueur par rapport à la précédente pour atteindre 4m56, et un empattement de 2m70 rallongé de 5cm, ce qui fait d’elle l’une des plus longues de son segment, en plus du gabarit modifié on ne trouve plus les lignes rectilignes de sa devancière, place aux rondeurs et contours bombés, la face avant arbore une nouvelle calandre en nid d’abeilles aux bords redessinés et agrémentés de chrome, les optiques débordent dorénavant sur le capot et les ailes et adoptent une ligne étirée, les feux LED de série qui s’étendent depuis la calandre jusqu’à l’extrémité des optiques accentuent cette perception dynamique, le profil rabaissé et effilé s’orne de chrome aux pourtours des fenêtres latérales, les jantes de 17’’ viennent contraster avec la sobriété ambiante.
Quant à l’arrière, on retrouve le même souci du raffinement retrouvé sur la ligne générale, les feux arrière reprennent la ligne de caisse et intègrent une ellipse et des feux LED du plus bel effet, un becquet discret vient se poser sur le coffre, le tout vient conforter cette impression de montée en gamme, cette Cerato dégage un charme subtil sans ostentation aucune, certains vont regretter la ligne plus agressive de la précédente, mais nouveau statut oblige, elle se devait d’avoir une style plus consensuel et homogène en vue de conquérir des marchés « récalcitrants ».
Intérieur
Une fois à bord et portes fermées on remarque d’emblée la bonne isolation de l’habitacle, la planche de bord arbore un style original avec une forme qui prend ses origines derrière le volant et vient s’étaler jusque dans la console centrale, des nervures sur la planche de bord et sur les contre-portes renforcent cet effet, un décor façon fibre de carbone vient enrober les aérateurs et ajoute une touche de classe, des matériaux de bonne facture composent cet intérieur (sauf ceux des commodos de clignotants et essuie-glaces !) comme le cuir et le chrome disséminés un peu partout dans l’habitacle.
Grâce un son empattement généreux, l’espace intérieur est tout simplement royal ! Même un grand gabarit peut se tenir à l’aise à l’arrière et profiter de l’espace aux jambes, le coffre revendique une capacité de 482L, de quoi envisager sereinement les sorties en famille, des rangements bien pensés et une multitude d’options viennent agrémenter la vie à bord, dès l’entrée de gamme on retrouve un volant multifonction, régulateur de vitesse, radio CD MP3 USB et la liste est encore longue, du jamais vu dans ce segment dès ce niveau de finition.
Conduite
Clé de contact tournée, les premiers rapports enclenchés et pourtant rien ne filtre dans l’habitacle, le silence de fonctionnement est dû en grande partie à la qualité de conception de la carrosserie où Kia réalise un gros progrès sur ce point, la nouvelle direction à assistance électrique permet de choisir entre trois modes de conduite ; confort, normal ou sport via une commande sur le volant, par contre l’ordinateur de bord nécessite un temps d’adaptation à cause d’un fonctionnement déroutant du premier abord.
Sur route le bloc 1.6l CVVT de 130 ch se montre agréable à utiliser, en ville la douceur de la boite et le mode de direction « confort » aidant, la jungle urbaine devient du coup moins hostile, sur autoroute cette Cerato emmène son monde dans un confort appréciable, les suspensions repensées semblent être une réussite vu que le comportement dynamique n’a pas été négligé pour autant, sur route sinueuse la direction est précise et saine, on regrette cependant le manque de maintien latéral des sièges, les relances ne sont pas aussi franches que le laisse penser la lecture des caractéristiques techniques du moteur, ce n’est qu’au-delà de 4000 tr/min qu’on obtient un semblant de fougue au bout d’une accélération linéaire, solliciter le levier de vitesse devient inévitable pour toujours se trouver dans une plage de couple adéquate, la sportivité n’est vraiment pas l’apanage de cette Cerato où la conduite est le prolongement logique de la ligne extérieure, la sérénité prime derrière son volant (troublée par les bruits aérodynamiques au-delà de 130 km/h), l’autre très bonne surprise réside dans la consommation du moulin, nous avons relevé 5,7 l/100km sur autoroute avec le régulateur à 120 km/h sur plat, même la conduite urbaine ou énergique n’a pas pu dépasser la barre des 9l/100km, une performance au vu du poids et les prestations du véhicule, la consommation moyenne donnée par Kia de 6,5l nous semble plutôt réaliste du coup.
La conduite sur cette Cerato est une invitation au calme donc, l’ambiance intérieure s’y prête avec l’espace dédié aux occupants, un moteur qui manque de punch mais brille par sa douceur de fonctionnement, le tout dans un confort distinct.
Conclusion
Kia frappe fort avec cette Cerato, bien qu’elle soit dépourvue d’un bloc diesel, elle peut néanmoins faire de l’ombre aux ténors du segment de notre marché national, une réelle montée en gamme se ressent à bord de cette berline compacte venue du pays du matin calme, en plus des prestations de haute volée, elle propose une dotation riche dès l’entrée de gamme qui comporte l’ABS et le double airbag, le radar avant/arrière, le détecteur de luminosité entre autres au prix de 1 815 000 DA, la finition SX premium rajoute l’ESP et d’autres assistances à la conduite, la caméra de recul, le bluetooth et le toit ouvrant pour 2 085 000 DA, ajouté à cela la boite automatique disponible pour 100 000 DA de plus, une offre complète donc venue étoffer la gamme de Kia Algérie.
Plus
-réelle montée en gamme perçue
-confort à bord
-équipement complet
Moins
-bloc qui manque de relances
-absence de moteur diesel
-prix qui « monte en gamme » aussi
Esthétique
Peu importe la désignation donnée (Cerato, K3 ou Forte au gré des marchés), cette nouvelle berline compacte est vouée à une implantation internationale visant 130 pays, produite intégralement en Corée et dessinée par Peter Shreyer, désormais incontournable chef designer de la marque, qui de par son coup de crayon avec son fameux « tiger nose » représente à lui seul le renouveau de Kia.
D’abord parlons taille, cette Cerato gagne 3cm en longueur par rapport à la précédente pour atteindre 4m56, et un empattement de 2m70 rallongé de 5cm, ce qui fait d’elle l’une des plus longues de son segment, en plus du gabarit modifié on ne trouve plus les lignes rectilignes de sa devancière, place aux rondeurs et contours bombés, la face avant arbore une nouvelle calandre en nid d’abeilles aux bords redessinés et agrémentés de chrome, les optiques débordent dorénavant sur le capot et les ailes et adoptent une ligne étirée, les feux LED de série qui s’étendent depuis la calandre jusqu’à l’extrémité des optiques accentuent cette perception dynamique, le profil rabaissé et effilé s’orne de chrome aux pourtours des fenêtres latérales, les jantes de 17’’ viennent contraster avec la sobriété ambiante.
Quant à l’arrière, on retrouve le même souci du raffinement retrouvé sur la ligne générale, les feux arrière reprennent la ligne de caisse et intègrent une ellipse et des feux LED du plus bel effet, un becquet discret vient se poser sur le coffre, le tout vient conforter cette impression de montée en gamme, cette Cerato dégage un charme subtil sans ostentation aucune, certains vont regretter la ligne plus agressive de la précédente, mais nouveau statut oblige, elle se devait d’avoir une style plus consensuel et homogène en vue de conquérir des marchés « récalcitrants ».
Intérieur
Une fois à bord et portes fermées on remarque d’emblée la bonne isolation de l’habitacle, la planche de bord arbore un style original avec une forme qui prend ses origines derrière le volant et vient s’étaler jusque dans la console centrale, des nervures sur la planche de bord et sur les contre-portes renforcent cet effet, un décor façon fibre de carbone vient enrober les aérateurs et ajoute une touche de classe, des matériaux de bonne facture composent cet intérieur (sauf ceux des commodos de clignotants et essuie-glaces !) comme le cuir et le chrome disséminés un peu partout dans l’habitacle.
Grâce un son empattement généreux, l’espace intérieur est tout simplement royal ! Même un grand gabarit peut se tenir à l’aise à l’arrière et profiter de l’espace aux jambes, le coffre revendique une capacité de 482L, de quoi envisager sereinement les sorties en famille, des rangements bien pensés et une multitude d’options viennent agrémenter la vie à bord, dès l’entrée de gamme on retrouve un volant multifonction, régulateur de vitesse, radio CD MP3 USB et la liste est encore longue, du jamais vu dans ce segment dès ce niveau de finition.
Conduite
Clé de contact tournée, les premiers rapports enclenchés et pourtant rien ne filtre dans l’habitacle, le silence de fonctionnement est dû en grande partie à la qualité de conception de la carrosserie où Kia réalise un gros progrès sur ce point, la nouvelle direction à assistance électrique permet de choisir entre trois modes de conduite ; confort, normal ou sport via une commande sur le volant, par contre l’ordinateur de bord nécessite un temps d’adaptation à cause d’un fonctionnement déroutant du premier abord.
Sur route le bloc 1.6l CVVT de 130 ch se montre agréable à utiliser, en ville la douceur de la boite et le mode de direction « confort » aidant, la jungle urbaine devient du coup moins hostile, sur autoroute cette Cerato emmène son monde dans un confort appréciable, les suspensions repensées semblent être une réussite vu que le comportement dynamique n’a pas été négligé pour autant, sur route sinueuse la direction est précise et saine, on regrette cependant le manque de maintien latéral des sièges, les relances ne sont pas aussi franches que le laisse penser la lecture des caractéristiques techniques du moteur, ce n’est qu’au-delà de 4000 tr/min qu’on obtient un semblant de fougue au bout d’une accélération linéaire, solliciter le levier de vitesse devient inévitable pour toujours se trouver dans une plage de couple adéquate, la sportivité n’est vraiment pas l’apanage de cette Cerato où la conduite est le prolongement logique de la ligne extérieure, la sérénité prime derrière son volant (troublée par les bruits aérodynamiques au-delà de 130 km/h), l’autre très bonne surprise réside dans la consommation du moulin, nous avons relevé 5,7 l/100km sur autoroute avec le régulateur à 120 km/h sur plat, même la conduite urbaine ou énergique n’a pas pu dépasser la barre des 9l/100km, une performance au vu du poids et les prestations du véhicule, la consommation moyenne donnée par Kia de 6,5l nous semble plutôt réaliste du coup.
La conduite sur cette Cerato est une invitation au calme donc, l’ambiance intérieure s’y prête avec l’espace dédié aux occupants, un moteur qui manque de punch mais brille par sa douceur de fonctionnement, le tout dans un confort distinct.
Conclusion
Kia frappe fort avec cette Cerato, bien qu’elle soit dépourvue d’un bloc diesel, elle peut néanmoins faire de l’ombre aux ténors du segment de notre marché national, une réelle montée en gamme se ressent à bord de cette berline compacte venue du pays du matin calme, en plus des prestations de haute volée, elle propose une dotation riche dès l’entrée de gamme qui comporte l’ABS et le double airbag, le radar avant/arrière, le détecteur de luminosité entre autres au prix de 1 815 000 DA, la finition SX premium rajoute l’ESP et d’autres assistances à la conduite, la caméra de recul, le bluetooth et le toit ouvrant pour 2 085 000 DA, ajouté à cela la boite automatique disponible pour 100 000 DA de plus, une offre complète donc venue étoffer la gamme de Kia Algérie.
Plus
-réelle montée en gamme perçue
-confort à bord
-équipement complet
Moins
-bloc qui manque de relances
-absence de moteur diesel
-prix qui « monte en gamme » aussi