Skoda Yeti Expérience
Publié le : 2013-01-15
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Surfant sur la vague du succès mondial du Nissan Qashqai, la plupart des constructeurs ont cédé à la tendance « SUV urbain », Skoda ne déroge pas à la règle et dévoile en 2009 son premier SUV nommé Yeti, nous avons essayé la version haut de gamme « expérience ».
Conçu sur la plateforme de l’Octavia combi, le Yeti détonne dès le premier coup d’œil par son gabarit, l’allure cubique mais compacte avec ses 4,27 m de long et son court empattement de 2,58 m, haut sur pattes avec sa garde au sol de 18 cm et ses passages de roue marqués, le dessin est voulu décalé et original accentué par les teintes bi-ton proposées, on aime ou on n’aime pas mais ce Yeti ne laisse pas indifférent.
Une fois dans l’habitacle changement d’ambiance, l’aspect décalé de l’extérieur laisse place à la rigueur germanique, l’insonorisation est bonne et l’impression générale assez agréable, le Yeti exploite la banque d’organes du groupe VAG et ça se voit !
La finition est à la hauteur des standards européens, les matériaux de qualité et l’essentiel de l’instrumentation provient de son cousin le Tiguan, le système « varioflex » offre une excellente modularité avec les sièges arrières qui avancent séparément, se rabattent et peuvent même coulisser pour laisser place à deux sièges seulement, malgré la longueur relativement compacte du Yeti son habitacle est étonnamment spacieux, impression confortée avec une garde au toit conséquente.
Place à la conduite, réglage des sièges de façon électrique en hauteur et profondeur en plus du soutien lombaire, la position de conduite est donc optimale, les sièges sont par contre assez fermes, une tradition chez VW perpétuée via Skoda.
Pour la motorisation, un seul bloc est proposé par SOVAC, à savoir le 2 litres TDI à rampe commune développant 140 chevaux, la transmission intégrale est de série grâce au système Haldex de 4ème génération qui équipe plusieurs modèles du groupe, ce Yeti est également bien suspendu, la dispositions des roues aux 4 coins diminue la prise de roulis et lui confère un comportement sûr, la direction est saine et ultra précise, étonnant venant d’un tel gabarit.
En ville le Yeti est vraiment à l’aise, contrairement à la majorité des SUV sa longueur proche d’une compacte et son rayon de braquage réduit l’aident à se faufiler dans la jungle urbaine, on notera cependant un creux sous les 2000tr/min assez gênant en ville, l’excellente boite DSG aurait été la solution idéale.
Sur route la suspension du Yeti se révèle relativement ferme, les nombreuses aspérités de nos routes se font sentir, par contre sa panoplie d’équipements de sécurité est efficace, son système ESP incluant ABS, EBV, MSR, ASR, EDS, HBA et DSR, rien que ça !
Comme tout SUV qui se respecte, le Yeti n’a pas peur de sortir des sentiers battus, la transmission intégrale couplée au système « off-road » qui englobe des aides électroniques en descente et montée lui permettent de faire du tout-chemin, n’espérez pas suivre un Land Cruiser dans la montée de l’Assekrem mais il faut reconnaître qu’il se débrouille pas trop mal.
Coté porte-monnaie, le Yeti est proposé en 2 finitions, l’entrée de gamme avec 6 airbags, allumage automatique des feux, radio cd-mp3 «Swing», ordinateur de bord « Maxidot » pour un tarif de 2 300 000 DA , la finition expérience ajoutera le régulateur de vitesse, l’alarme, détecteur de pluie, contrôle de la pression des pneus, climatisation automatique bi-zones, radio cd-mp3 škoda « bolero » avec écran tactile et chargeur 6 cd, phares directionnels bi-xénon avec lave-phares, sellerie cuir/alcantara noir, jantes alliage 17'', le tout pour 2 700 000 DA.
Points positifs :
-Bonne qualité perçue de l'intérieur
-très bon rapport qualité/prix/équipement
-transmission intégrale avec un gabarit adapté à la ville
-bon agrément de conduite grâce au TDI 140ch common rail
Points négatifs :
-sièges et suspensions fermes
-premiers rapports qui sonnent creux à bas régime
-petite boite à gants réfrigérée qui ne peut pas contenir une bouteille d'eau !
Dirahoui.A
Conçu sur la plateforme de l’Octavia combi, le Yeti détonne dès le premier coup d’œil par son gabarit, l’allure cubique mais compacte avec ses 4,27 m de long et son court empattement de 2,58 m, haut sur pattes avec sa garde au sol de 18 cm et ses passages de roue marqués, le dessin est voulu décalé et original accentué par les teintes bi-ton proposées, on aime ou on n’aime pas mais ce Yeti ne laisse pas indifférent.
Une fois dans l’habitacle changement d’ambiance, l’aspect décalé de l’extérieur laisse place à la rigueur germanique, l’insonorisation est bonne et l’impression générale assez agréable, le Yeti exploite la banque d’organes du groupe VAG et ça se voit !
La finition est à la hauteur des standards européens, les matériaux de qualité et l’essentiel de l’instrumentation provient de son cousin le Tiguan, le système « varioflex » offre une excellente modularité avec les sièges arrières qui avancent séparément, se rabattent et peuvent même coulisser pour laisser place à deux sièges seulement, malgré la longueur relativement compacte du Yeti son habitacle est étonnamment spacieux, impression confortée avec une garde au toit conséquente.
Place à la conduite, réglage des sièges de façon électrique en hauteur et profondeur en plus du soutien lombaire, la position de conduite est donc optimale, les sièges sont par contre assez fermes, une tradition chez VW perpétuée via Skoda.
Pour la motorisation, un seul bloc est proposé par SOVAC, à savoir le 2 litres TDI à rampe commune développant 140 chevaux, la transmission intégrale est de série grâce au système Haldex de 4ème génération qui équipe plusieurs modèles du groupe, ce Yeti est également bien suspendu, la dispositions des roues aux 4 coins diminue la prise de roulis et lui confère un comportement sûr, la direction est saine et ultra précise, étonnant venant d’un tel gabarit.
En ville le Yeti est vraiment à l’aise, contrairement à la majorité des SUV sa longueur proche d’une compacte et son rayon de braquage réduit l’aident à se faufiler dans la jungle urbaine, on notera cependant un creux sous les 2000tr/min assez gênant en ville, l’excellente boite DSG aurait été la solution idéale.
Sur route la suspension du Yeti se révèle relativement ferme, les nombreuses aspérités de nos routes se font sentir, par contre sa panoplie d’équipements de sécurité est efficace, son système ESP incluant ABS, EBV, MSR, ASR, EDS, HBA et DSR, rien que ça !
Comme tout SUV qui se respecte, le Yeti n’a pas peur de sortir des sentiers battus, la transmission intégrale couplée au système « off-road » qui englobe des aides électroniques en descente et montée lui permettent de faire du tout-chemin, n’espérez pas suivre un Land Cruiser dans la montée de l’Assekrem mais il faut reconnaître qu’il se débrouille pas trop mal.
Coté porte-monnaie, le Yeti est proposé en 2 finitions, l’entrée de gamme avec 6 airbags, allumage automatique des feux, radio cd-mp3 «Swing», ordinateur de bord « Maxidot » pour un tarif de 2 300 000 DA , la finition expérience ajoutera le régulateur de vitesse, l’alarme, détecteur de pluie, contrôle de la pression des pneus, climatisation automatique bi-zones, radio cd-mp3 škoda « bolero » avec écran tactile et chargeur 6 cd, phares directionnels bi-xénon avec lave-phares, sellerie cuir/alcantara noir, jantes alliage 17'', le tout pour 2 700 000 DA.
Points positifs :
-Bonne qualité perçue de l'intérieur
-très bon rapport qualité/prix/équipement
-transmission intégrale avec un gabarit adapté à la ville
-bon agrément de conduite grâce au TDI 140ch common rail
Points négatifs :
-sièges et suspensions fermes
-premiers rapports qui sonnent creux à bas régime
-petite boite à gants réfrigérée qui ne peut pas contenir une bouteille d'eau !
Dirahoui.A
#skoda#yeti#expérience#essai#auto